Élection de Trump, 3 leçons à retenir pour les politiciens congolais

Article : Élection de Trump, 3 leçons à retenir pour les politiciens congolais
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10 novembre 2016

Élection de Trump, 3 leçons à retenir pour les politiciens congolais

Remplies de chocs et d’affrontements, les élections américaines ont attiré l’attention de tout l’univers… rivés sur nos écrans, nous étions tous, comme s’il s’agissait des nôtres, concentrés tel on aimerait bien le faire aussi dans notre propre pays, comme nous l’avons fait par le passé. Ces élections ne nous ont pas laissé que des affrontements comme leçon et souvenirs, nous avons aussi tiré quelques enseignements utiles à notre classe politique. En voici donc trois.

En démocratie, c’est le peuple qui décide et non les médias. Alors ne vous fiez pas aux sondages

Les médias ne cessaient de « diaboliser » la personne de Trump… se basant sur ses propos choquants et durs. Les sondages l’annonçaient perdant prématurément. Loin des médias, encore plus loin des sondages, le peuple américain a fait son choix. Donald Trump. On peut le traiter de tout, l’extrémiste, raciste… dites ce que vous voulez, le choix du peuple est fait. C’est lui le 45e président américain.

Faire le choix n’est pas l’apanage du peuple américain seul. Nous, les Congolais, savons aussi le faire et nous en avons bien soif, très soif même, je dirais. Qu’elles soient organisées en 2016 ou 2018, nos élections, comme le peuple américain, nous avons aussi hâte de faire le choix de notre « Trump ». Loin des bruits médiatiques et sondages inutiles des médias occidentaux. Alors, «deTrumpez -vous», c’est le peuple qui vote, pas le sondage, encore moins les medias.

Etre au pouvoir n’est pas synonyme de gagner, ipso-facto, les élections.

Acceptant sa défaite et pour féliciter Donald Trump, Hillary Clinton qui est membre du parti démocrate au pouvoir, tweet à propos : « j’ai félicité Donald Trump et lui ai offert de travailler avec lui au nom de notre pays ». Les atroces affrontements d’esprits qui les animaient lors de la campagne nous ont poussés à croire qu’ils ne peuvent cohabiter. Qui pouvait les imaginer ensembles, se félicitant et reconnaissant, l’un comme l’autre, la force de son adversaire. Ces américains nous ont donné une vraie claque démocratique. Ca, nous ne l’avons jamais vécu au Congo. De 2006 à 2011, les élections se sont toujours clôturées par des affrontements. Pas d’affrontements d’opinions comme dans les élections américaines, mais des tirs à coup de balles et manifestations anarchiques. Allant jusqu’à deux prestations de serments en 2011. Alors servez-vous donc de ces élections pour nous donner la paix lors des nôtres qui arrivent bientôt. Enfin, je l’espère !

S’il faut savoir comment se faire élire, il faut aussi savoir partir à la fin de son mandat

Ayant concocté beaucoup de reformes durant son mandat, le président en place aux USA, Barack Obama, est une source d’inspiration majeure. Arrivé fin mandat, il s’est contenté de battre campagne pour sa candidate tout en sachant que la victoire de l’un comme de l’autre annonçait obligatoirement son départ du bureau ovale. Pour confirmer sa nature de démocrate, il prévoit une rencontre avec l’heureux gagnant. Si vous ne saviez de qui vous inspirer, voici donc une bonne source d’inspiration. Comme l’a dit le président Kabila en 2001, « le pouvoir use, il faut savoir le quitter… ». Ainsi donc, n’aimez pas trop l’usure. Alors, faites comme Obama et Hillary, « Detrompez-vous », soyez plutôt Hilarant.

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